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À propos

Le trésor caché
d'ALULA

Par Joël Alessandra

AlUla, en Arabie saoudite, a été autrefois un incroyable 

carrefour des civilisations qui a laissé un magnifique patrimoine. 

Pendant des siècles, l’oasis d’AlUla a été le point de passage des caravanes sur la route de l’encens, qui reliait l’Asie, l’Afrique et l’Europe, faisant transiter sur ses terres les épices, la myrrhe, le coton, l’ébène et la soie. 

Ce sont les Nabatéens, comme à Pétra en Jordanie, qui fondèrent la cité d’Hégra et construisirent les tombeaux rupestres que l’on peut y trouver.

Parcourir le site de Madain Saleh, à AlUla, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2008, c’est découvrir

un trésor insoupçonné de 138 tombeaux rupestres monumentaux aux façades décorées, des sanctuaires,

des puits… Nichée au cœur des reliefs montagneux et des canyons accidentés du désert, la région d’AlUla

est un témoignage de la civilisation nabatéenne qui occupe un cadre époustouflant.

 

Le site, dont les origines remontent au milieu du Ier siècle avant J.-C., me donne un aperçu de ce à quoi ressemblait la cité nabatéenne à cette époque. Bénéficiant d’un emplacement stratégique au sud de son célèbre site jumeau de Pétra, en Jordanie, ce joyau archéologique du royaume saoudien constituait autrefois un point de passage majeur de l’importante piste caravanière reliant la péninsule arabique à l’Asie et au reste du monde méditerranéen. Après l’abandon de la cité nabatéenne, la région a continué à jouer un rôle de route commerciale dynamique et de route de pèlerinage vers La Mecque, jusqu’à la construction du chemin de fer du Hedjaz au XXe siècle.

 

Parcourir AlUla est en soi une aventure. Les centaines de tombes magnifiquement sculptées et préservées de cette cité de pierre spectaculaire semblent animer les affleurements de grès. Les falaises abruptes bordées d’inscriptions et de sculptures artistiques, fruits de l’architecture antique, offrent un spectacle fascinant. Chaque coup de pinceau devient une expression de ma fascination pour ces terres infinies, où la solitude se mêle à la grandeur.
Le désert, avec ses dunes ondulantes et ses horizons à perte de vue, est une source inépuisable
d’inspiration pour moi. Je m’imprègne de sa tranquillité, de son silence apaisant et de sa lumière douce qui caresse chaque grain de sable. Chaque séance de croquis devient un dialogue intime entre cet environnement majestueux et moi. Dans chaque dessin, dans chaque goutte d’aquarelle, je puise une part de ma propre plénitude et j’essaye de la partager à travers mes carnets.

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